Au-delà du propos fataliste, du héros inextricablement attiré vers l’abîme qui est en somme une descente aux enfers où l'espoir disparaît peu à peu jusqu'à l'issue finale. C'est la vision d'un Paris hypocrite et décadent, dans lequel Alain en y déambulant révèle des individus faussement prêt à aider, un individualisme criant et une 'humanité s'effaçant pour préserver une position, une famille, un métier, sa drogue. Là le fascisme s'installe, dans le désespoir devant la nature humaine, La liberté est un mirage et ceux qui ne s'en rendent pas comte brûlent de mille feux quelques instants avant d'être ramené à leur condition d'être humain et à ses passions qui le brident, amour, agent, opium,un follet donc. Quel contraste avec Malraux, mourir pour exister oui, car c'était ce que la vie avait de plus à offrir oui, mais mourir non pas pour les autres et pour l'Espoir mais contre les autres et la Nuit moderne.