Efficace, mais...
Danny, c’est le simplet du village. Il n’a pas toujours été comme ça. Un trop long séjour dans l’eau glacée du lac où ses parents perdirent la vie, l’a transformé en bredin (lire beurdin) comme l’on...
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le 20 mars 2015
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Crisóstomo, célibataire, quarante ans n’en peut plus de sa solitude, de ne pouvoir transmettre ses valeurs à un fils. « A l’intérieur de l’homme l’homme tombait ». Le pantin qu’il a acheté est un ersatz dérisoire pour lui. Il veut un enfant, mais faire un enfant tout seul lorsque l’on est un homme est mission impossible. Alors, il en parle « Il décida qu’il sortirait dans la rue pour dire à tous qu’il était un père à la recherche d’en enfant. Il voulait savoir si quelqu’un connaissait un enfant seul. ». Un jour, le destin met en face de lui un garçon qui vient de perdre sa seule famille, son grand-père. Il accepte le cœur de Crisóstomo « Crisóstomo, et Camilo, qui, soudainement, étaient comme seuls au monde, parce qu’à eux deux ils étaient toute la compagnie nécessaire. La vraie. ». Arrive une femme qui sera SA femme, l’être qu’il attend, qu’il aime déjà, une femme qui les aime tous les deux, une femme qui ne se contente plus « de profiter d’un instant d’amour possible. L’amour des malheureux. »
Ce livre parle de l’amour désintéressé, de la filiation utérine, des familles recomposées que l’on se choisit, pas celles que l’on subitet la famille que l'on se compose, qui s'agrandit comme les ronds dans l'eau. Un grand hymne à l’amour humain, au bonheur « Celui qui n’a pas peur de souffrir a plus de chance d’être heureux. ». La famille, la vraie, celle des liens du sang n’est pas toujours à la hauteur des espérances des uns et des autres, mais, englobée dans la famille choisie, donne sa part de bonheur. Crisóstomo, tel un artisan, un bon artisan, a construit sa famille. Il a reçu l’aide de son fils et de la femme qu’il aime pour agrandir le cercle familial.
Je vous vois venir, vous vous dites, Zazy va finir chez BC (B. Cartland) ! mais non, ce livre est une réflexion sur l’amour désintéressé et n’est en rien gnangnan. L’amour est une force qu’il faut travailler, remettre le travail sur l’établi chaque jour, accepter ce qui peut nous déranger.
Un livre empli de poésie où les phrases sont belles et j’y suis très sensible. Une pépite de bonheur
Créée
le 14 oct. 2016
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