Le Fléau, tome 1 par Snas
Ce roman divisé en 2 tomes me laisse une impression mitigé, d'un coté un excellent premier tome de l'autre un second tome en demi teinte, lassant et moins prenant que le 1er.
Le Fléau c'est l'histoire d'une super grippe qui se répand sur terre suite à une erreur commise par un ordinateur de l'armée, décimant la majeur partie de la population planétaire, la fin de l'homme par l'homme. Un speech déjà vu certes mais la force de ce roman réside dans sa construction.
Le premier tome pour moi frôle la perfection, King fait preuve d'un talent fou pour nous décrire la propagation du virus. On prend un plaisir fou à suivre le parcourt mortel de la maladie à travers tout les états unis. Les différents symptômes et l'évolution de la maladie sont très bien décrit et nous permet de nous projeter et de vivre la chose comme si on y était, je dois avouer que le lire dans les transports en Février 2015 en pleine épidémie de grippe m'a bien aidé et m'a parfois fait bien psychoter, imaginer vous lire les symptômes de cette grippe mortel et avoir autour de vous des gens qui toussent, renifle, etc... on s'y croirait vraiment...
Comme à l'accoutumé dans les bouquins de saï King on va suivre l'évolution d'un groupe de personne disséminé aux quatre coins du pays, survivant de l'holocauste et qui vont par la force des choses (et d'une part de surnaturelle) se regrouper en un endroit pour former une communauté (un ka-tet) et tenté de reforger un avenir pour l'humanité.
Le 1er tome se concentre essentiellement sur ces points et King s'y prend vraiment bien pour nous embarquer dans son récit.
Vient ensuite le tome 2. La on oublie le coté survie à travers les US du tome1, ici les survivants se sont regrouper et reforme une communauté. On se retrouve dans un délire assez tranquille ou les hommes vont se reconstruire, rebâtir une constitution etc. On perd tout le coté apocalyptique assez génial qu'on avait auparavant pour se retrouver dans la zone libre, ville du renouveau de l'humanité. Ça va aller de l'organisation de la ville avec coté politique et tout le tintouin, jusqu'à la confrontation avec des forces obscurs prête à tout pour briser leurs petit coin de paradis.
En bref, ce 2ème tomes alterne entre passage intéressant par moment et d'autre d'une longueur affligeante devenant parfois presque désagréable à lire. Après avoir frôlé l’excellence on s'embarque dans une lassitude mal venu et c'est bien dommage.
Le fléau c'est bien mais ça aurait pu être mieux, beaucoup mieux!