Si j'étais prof, je leur ferai lire "Le Fléau"...
Difficile pour moi d'être absolument objectif quand on commence à parler de "The Stand". C'est essentiellement grâce à son contact que j'ai pu me réconcilier avec les livres. Dégouté par toutes les trucs chiants qu'on me forçait à lire au lycée et au collège, j'ai pourtant dévoré ce pavé (en version longue, of course) en quelques jours. Et heureusement d'ailleurs, car j'ai pu me rendre compte que l'activité de lire, que je trouvais Ô combien intellectuelle avant, m'a mené vers un Monde dont je n'aurai jamais imaginé l'existence.
Je n'ai absolument rien à redire à Mr. King, excepté bravo. Bravo pour les personnages vivants (le point fort de l'auteur, à mon sens), bravo pour l'intrigue menée à merveille, bravo pour les rebondissements et le suspense. Alors oui, difficile de nier que l'histoire est über manichéenne, mais personnellement je ne vois pas où est le problème. Beaucoup de jeux vidéos sont hyper manichéens (The Legend of Zelda, par exemple) et ça n'a jamais dérangé personne, étrangement. Alors descendre un livre, un film, un jeu parce qu'il contient une stricte séparation entre le Bien et le Mal, non je ne trouve pas ça honnête.
Alors on dira ce qu'on voudra de Stephen King, et j'ai une pensée pour ceux qui affirment qu'il écrit des romans de gare, entre autres. Malgré son profil évidemment d'auteur mainstream, je ne m'abaisserai pas à nier que "Le Fléau", "Ca" ou encore "Simetierre" (pour ne citer qu'eux) sont des ouvrages débordant de talent. Merci de m'avoir fait rêvé, Mr. King !