Quand l’Amérique brise des destins… mais avec panache

Si tu pensais que l’American Dream était une belle ligne droite pavée de réussites et de belles rencontres, Le Gang des rêves de Luca Di Fulvio est là pour te rappeler que la vie, c’est surtout une série de coups durs, de trahisons et de poings dans la gueule… mais qu’on peut toujours se relever.

L’histoire suit Christmas, un gamin italien qui débarque à New York dans les années 1920 avec sa mère, une prostituée au passé compliqué. Évidemment, la Grosse Pomme ne leur déroule pas le tapis rouge, et très vite, Christmas va devoir apprendre à survivre dans un monde où la misère côtoie la mafia, où l’amour peut être une malédiction, et où la liberté se gagne à coups de poings.

Le gros point fort ? C’est une fresque vivante, intense et immersive. Di Fulvio a un vrai talent pour rendre son New York de l’époque ultra-réaliste, poisseux et vibrant à la fois. Les personnages sont marquants, les dialogues claquent, et l’émotion est toujours au rendez-vous, sans jamais tomber dans la mièvrerie.

Le hic ? C’est parfois un peu too much. Christmas enchaîne les galères avec une constance presque surréaliste, et certains passages sont tellement dramatiques qu’ils flirtent avec l’excès. Si tu cherches une histoire tout en nuances, il faudra composer avec ce côté "cinéma hollywoodien en mode grand spectacle".

Bref, Le Gang des rêves, c’est une épopée prenante, un roman coup de poing sur l’immigration, la résilience et la soif de liberté, porté par une plume efficace et une ambiance enivrante. À lire si tu veux une histoire où chaque page sent la sueur, la poudre et l’espoir… et où les rêves se paient toujours très cher.