Kaname, tiraillé entre le vieux Japon et un modernisme superficiel a cédé sa femme à un autre.. Le trouble l'habite, étendant son emprise de page en page, se plaisant à grignoter son sens immuable de l'étique. Kaname se retrouve peu à peu repris par le vieux Japon et ses traditions ancestrales, notamment par le biais de représentations de Bunraku (le théâtre de marionnettes) en compagnie de sa femme, son beau père et la jeune compagne dévouée de celui-ci.
"Le goût de la flânerie" Tanizaki l'a sûrement; quel régal de se laisser porter par des événements en apparence mineurs qui confèrent à l’atmosphère du roman sa délicatesse et sa candeur. Les pages embaument les fleurs de cerisiers et il nous est possible de sentir, sous nos chaussettes, la fraîcheur des nattes de rotin sur lesquelles la verdure nouvelle se réfléchit.