La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Le domaine des rêves est un territoire personnel, intime, mystérieux, magique ou terrifiant, selon les cas. Dans Le grand magasin des rêves, Lee Mi-ye en imagine le commerce auprès de dormeurs qui préfèrent donc le préfabriqué à l'inconnu. Comme cette idée est étrange ! L'introduction à cet univers se fait de manière classique, via une nouvelle employée qui sera nos yeux dans la découverte de ce magasin où les clients se présentent en pyjama, puisque ils sont en plein sommeil. Chaque chapitre se déroule avec ce personnage de l'ingénue novice, son brillant patron et des employés plus ou moins fantasques, mais les situations diffèrent et semblent chacune caractériser des types de rêve différents, y compris pour nos amies les bêtes ou même des cauchemars. Tout cela est bien gentil, au bord de la niaiserie quand même, mais l'exploitation des rêves et donc des sentiments des "clients", cela ressemble à une affaire lucrative et pas très morale, même si l'autrice enrobe le tout dans des échappatoires supposées poétiques. Le roman aurait cependant pu être ludique si le style n'était pas aussi désespérément plat et si Lee Mi-ye avait construit une intrigue digne de ce nom et donné de l'étoffe à ses personnages. Désolé, le livre se veut malin comme un songe mais les rêves ne s'achèteront jamais en magasin.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes livres de 2024
Créée
le 2 avr. 2024
Critique lue 77 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
79 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
72 j'aime
13