Alain-Fournier est un écrivain français originaire d'un petit village de l'arrondissement de Vierzon, à une trentaine de kilomètres de Bourges. C'est l'auteur d'un seul roman, Le Grand Meaulnes, avant que la Première Guerre mondiale n'éclate. Le jeune homme ne verra pas la fin de l'année 1914, fauché en septembre.
Le Grand-Meaulnes est un roman qui a loupé de peu le prix Goncourt. C'est bien écrit, rythmé mais de mon propre point de vue et ressenti, c'est un roman qui m'a véritablement fait ni chaud ni froid.
C'est un livre sur la nostalgie, le temps qui passe, sur des promesses que l'on fait et qu'on tente à tout prix de tenir, même quand le temps passe, même quand les circonstances de vie font que ce n'est pas facile à tenir. Mais quand on a une morale comme l'un des personnages du roman, on ne veut pas manquer à sa promesse, même si cela peut avoir de lourdes conséquences pour certains membres de l'entourage.
Il y a un univers qui est proche du rêve. Certains passages m'ont fait penser à l'histoire de La Guerre des Boutons. Mais encore une fois, si l'ensemble tient la route, le tout ne m'a pas semblé entraînant.
Je suis reste véritablement de marbre devant cette histoire.