Alors ce fut un rêve, comme son rêve de jadis.
Je suis encore captivée par l'atmosphère évanescente et profondément mélancolique qui se dégage de ce roman. Comme Seurel, en quelques centaines de pages je me suis sentie seule, je me suis sentie attirée par l'aura de Meaulnes, j'ai voulu rêver, j'ai perdu mon innoncence, j'ai trouvé un ami, j'ai connu la désillusion de l'âge adulte, l'impossibilité de vivre l'amour idéal. Entre rêve et réalité, j'ai l'impression d'avoir vécu une expérience littéraire en dehors du temps.
Ce qui est sûr, c'est que j'ai lu ce livre au bon moment, et j'aurais été déçue de passer à côté. Meaulnes, Franz, Yvonne, et évidemment derrière eux Alain Fournier, m'ont beaucoup touchée.