Meurtres, Mensonges et Dents de Gloutons.
L.A 1950. Le maccarthysme est dans les starting-blocks, le rouge est chassé par les hommes en noirs, et un meurtre brutal ouvre l'année.
Un enquêteur du LASD, Danny Upshaw, est chargé d'élucider le crime.
En parallèle, Mal Considine rejoint un programme de lutte contre l'influence communiste. L'objectif : nettoyer les plateaux d'Hollywood de la menace rouge.
Enfin, Buzz Meeks, ex-flic reconverti en porte-flingue pour Mickey Cohen (baron du crime made in L.A), se retrouve embarqué dans le programme anti-cocos.
Inévitablement, les 3 histoires vont se rejoindre, formant une histoire personnelles vont progressivement se heurter aux grandes lignes de l'Histoire.
Les hommes qui se cherchent, se perdent, s'aiment, se méprennent, s'allient, se séparent,... Un sujet que le sieur Ellroy maîtrise sur le bout des doigts.
Les grandes thématiques tapissant l'œuvre de l'écrivain sont là (désillusion, sexualité refoulée, la femme comme pénitence). Mais elles ont rarement été aussi glorieuses qu'ici.
Le noir lui va si bien.