Position du narrateur intéressante: le lecteur voit tout de son point de vue et connaît toutes ses émotions sans ne jamais savoir son prénom. Il y a cette dimension de proximité aigüe qui se mèle à une sensation de distance: ne pas connaître le prénom du personnage principal est très frustrant je dirais. Mais au fond on apprend à le découvrir à travers d'autres thématiques plus intrigantes.
La cadre de déroulement de l'histoire est agrèable: il permet de contraster drastiquement avec le véritable sujet du roman, à savoir la société bourgeoise à la veille de la seconde guerre mondiale.
L'histoire du développement du personnage principale est très intéressante: l'auteur ne nous cache rien de ses émotions, qu'elles soient malsaines ou candides.
Une fin qui s'achève sur des notes de frustration floue, que je trouve en accord avec le sujet du livre.