Aldous Huxley, l’auteur du fameux « Le meilleur des mondes » publie en 1924 un court récit « Le jeune Archimède ». Dans une italie stendhalienne, l’auteur nous fait part de ses impressions d’Italie, une Italie intellectuelle et poétique, où chaque endroit a son charme, son histoire. C’est d’ailleurs durant ses vacances, que le narrateur et sa femme se rendent en Italie. Ils ont un fils, Robin, et c’est grâce à celui-ci qu’ils font la connaissance de Guido, un enfant du village, qui ne sait ni lire ni écrire, mais qui manifeste un incroyable attrait pour les mathématiques et la musique, notamment pour Mozart. À peine à 6 ans, il est capable de démontrer le théorème de Pythagore au jeune Robin. Ce petit garçon fascine le narrateur qui va lui donner des cours de piano, un enfant brillant qui surprend le lecteur et le narrateur également par son humanité et sa tendresse à l’égard du jeune Robin. Aldous Huxley fait preuve d’humour et de sensibilité dans ce texte qui incite à la détente et à une visite intimiste d’une Florence rêvée. Manifeste de l’intelligence et ode à la musique, ce texte poignant affirme le génie de l’auteur anglais.