Je n'en suis, a l'heure actuelle qua la moitié du roman, qui d'ailleurs semble seloigner du genre romanesque par ses anecdotes d'une grande véracité, tout droit sorti d'un journal de faits divers de l'époque, mais même si la lecture entamée n'est pas encore aboutie, il faut que j'écrive ces quelques petites notes ici bas.
Si un beotien, un ignare, un sot, un curieux, un ignorant, un beta, un journaliste,un musicien qui n'y connait rien en littérature, en soit un neophyte, un étranger en somme, venait a me questionner sur la littérature de mon pays pour lui conseiller un livre qui dépeint la littérature française, ca serait coup double que de lui proposer ces quelques 300 pages qui savalent très vite.
Une belle fresque aux allures naturalistes, fidèle aux moeurs et lame humaine rustre de nos chères campagnes, nous n'en finissons plus de découvrir a travers les chatoyants et vivaces yeux de Célestine, ce que le XXe siècle avait de plus sordide dans ces entrailles, meurtre, viols, silences lourds, non dits, désirs inassouvis, males en berne, et femmes laides, maladies etc...
Très proche des thématiques bloyenne et de monsieur Bernanos, ce livre comme un gout de camphre, enlise votre âme dans des poisons de l'esprit bien toxiques, ou a chaque fermeture du journal, nous attendons et craignons la suite des péripéties, tjrs de plus en plus... Lourdes.
Un livre qui pourrait bien d'ailleurs se ranger dans les cartables de nos écoliers, si nous ne vivions pas tous sous une république d'images et de mots ou la bande dessinée fait sourire plus que ce journal.