Ben tu sais quoi minou ? J'les aime bien à la Peuplade, ils sont du genre à te bousculer un peu, à te sortir de ta zone de confort, toujours en poésie des grands espaces, un soupçon d'élan canadien. Tu te laisses bercer oklm, tu dégustes et puis le livre se termine.
Le Lièvre d'Amérique se nourrit d'une légende amérindienne ; celle de Nanabozo, un lièvre aux multiples facettes, qui est à la base de bons nombres de romans américains. Il s'empare également d'un peu de mythologie latine ; Diane la protagoniste qui partage avec nous sa transformation kafkaïenne en lièvre. C'est aussi un journal de bord, une fable, ...
Clairement ? Ce roman est un ovni de la rentrée littéraire. On y rentre comme dans un manège, pas trop rassuré au début, juste le temps de s'habituer, d'essayer de comprendre où l'auteure veut en venir et puis ... et puis merde, on s'en fout du but. Sans but, il reste la liberté et c'est bien de ça dont il s'agit ici.
Parfait !