Je ne sais pas vous, mais je trouve la couverture superbe ! La version papier est vraiment très élégante. Outre ces considérations de forme, j'ai adoré l'organisation du roman, je trouve que ça rythme bien le texte et en développe le mystère : c'est suffisamment proche pour qu'on fasse les liens mais suffisamment lointain pour laisser le temps de développer les connexions. Futé. J'ai également pas mal été touchée par l'histoire de la narratrice, sans doute parce que je m'y suis par certains aspects retrouvée (je parle bien sûr des grandes oreilles). Non mais la compression du boulot, l'épuisement physique, moral, le retour au sources, le traumatisme adolescent, la quête de la perfection, la nostalgie du contact avec la nature, sont des sujets abordés avec délicatesse et un brin d'humour ; tout ça grâce à l'idée de base quelque peu incongrue. Le fantastique tient aussi dans le vocabulaire employé - du français québécois teinté de terminologies marines dont certaines sont apparemment propres à l'île dont il est question dans le roman. Ça a son charme dépaysant !
Le libraire a bien fait d'y laisser quelques mots pour que ma chérie pense à me l'offrir :D