Ce dernier tome se consacre dans sa grande majorité à Robert d’Artois. En effet, les autres personnages sont effacés, Isabelle de France est mise à l’écart par son fils, Clemence de Hongrie est devenue folle, Marie de Cressay est enfermée dans le château familial, élevant un fils qui n’est pas le sien.
Quant à Robert d’Artois il est toujours dans son procès contre Mahaut, mais entre machinations et pièces truquées, tout n’avance pas comme il le souhaite. Après des années d’errance, il décide alors d’envisager une solution extrême : convaincre Edouard III d’Angleterre de revendiquer le trône de France. La guerre de Cent Ans commence alors !
Autant le début de ce tome est bien dans la continuité des autres, autant j’ai été un peu déçue sur certains points. Tout d’abord, il n’y en a que pour Robert d’Artois, je veux bien qu’il soit le personnage préféré de l’auteur, mais de là à en oublier tous les autres, c’est dommage, surtout concernant Guccio et son fils. Mais lorsque Robert meurt (désolé pour le spoil, mais c’est une réalité historique!) l’auteur jette quasiment l’éponge pour le suite de l’histoire. 11 ans se passe en un clin d’œil, on apprend que des personnages sont morts avant sans qu’on en sache vraiment plus et toute l’intrigue mise en place avec l’enfant échangé.
Quant au 7ème tome, il a été écrit longtemps après et pas de la même manière, donc je ne pense pas que je le lirais, en tout cas dans l’immédiat, pour moi le cycle se termine là.
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