Aisé à lire, aisé à apprécier mais finalement peu marquant.
Autant j'ai été happé par ce livre que j'ai lu en quelques heures, cherchant à satisfaire ma curiosité bien attisée par un début vraiment original, autant le développement m'a paru quelque peu insipide une fois les personnages et le contexte posés.
Le Vilain Guignol, notre attachant anti-héros broie du bouquin à longueur de journée dans une machine allemande, la Zerstor 500. Pourtant, il aime ça, la lecture, chaque matin il s'évertue à déclamer des pages sans liens aucuns à des passagers étonnés du Réseau Express Régional.
C'est sur cette amour du verbe que chaque personnage repose, le fil conducteur des destins entrecroisés imaginés par Didierlaurent.
Un roman qui se laisse consommer comme un énième film hollywoodien avec Jason Statham, plaisant mais interchangeable et oublié rapidement.