Je n'en suis qu'aux premiers chapitres, et l'originalité de Kipling est clairement contemporaine de la pensée animaliste et écologique actuelle. Et il se confirme que Disney est bien en deçà de l'œuvre originale pour le lointain souvenir que j'en garde en tout cas. La sauvagerie des animaux est ici bien plus tangible, et Mowgli beaucoup moins innocent. Les séquences emblématiques du film sont aux mieux rajoutées, au pire très édulcorés pour ne pas faire fuir les garnements hypnotises par les couleurs chatoyantes de l'animation.
Au vu de ce prologue palpitant et du potentiel naturaliste insoupçonné au regard de sa frele adaptation, j'ai hâte de continuer ce petit jeu inconsequent des sept différences. Gageons que je ne suis pas au bout de ma surprise.