Je n'irai pas par quatre chemins : j'ai adoré.
Tout simplement.
A-DO-RÉ.
Je me suis fendu la poire, je me suis marrée alors même que ça trucidait dans tous les coins, que des litres d'hémoglobine se déversaient dans des bars aux allures de saloons ; j'ai pensé "super, bien envoyé" quand une femme se faisait traitée de pute par le premier salaud venu, bref, j'ai lu "Le livre sans nom" qui non seulement n'a ni nom ni auteur mais n'a aussi aucune catégorie dans laquelle il puisse être classé. Et, j'ai envie de dire : TANT MIEUX. Tant mieux si, pour une fois, on n'arrive pas à classer un bouquin dans un rayon, à sa place, dans sa case ; tant mieux si, pour une fois, un bouquin nous sort de notre zone de confort tout en nous faisant nous sentir bien. C'est de la déconne, c'est du quinzième degré, c'est du Tarantino, du Grand N'imp', c'est du rire en barres et de l'humour noir en lingots. Oui, c'est violent, sanglant, vulgaire et tout ce qu'on veut mais c'est drôle. Et rire, qu'est-ce que ça fait du bien !
Déconcertant, réjouissant, tordant et pourtant, tellement bien ficelé, pas mal écrit du tout, très très bien rythmé et méchamment déjanté. Tout commence comme une parodie et tout finit comme... Nan, je vais pas vous le raconter, vous avez qu'à le lire et puis c'est tout.