Du bon papier pour démarrer un feu.
Soyons clairs : ce livre pue le réchauffé, autant qu'il suinte de toute part la maladresse. On comprend pourquoi son auteur a voulu rester anonyme. Comme à d'autre, on me l'a filé en me disant "Toi qui aime Tarantino, tu vas a-do-rer" (en découpant bien les syllables).
Sauf que Tarantino, il réalise des films. Pas des bouquins. Et ce n'est pas pour rien qu'il ne s'adonne pas à la littérature, il y a des genres qu'il vaut mieux cantonner au grand écran, et inversement.
C'est un calvaire à lire. Les personnages, tous plus stéréotypés les uns que les autres (d'aucuns vont me répondre que c'est ça qui est bien...) et l'histoire est plate, plate, plate. Comme les personnages, on a l'impression d'avoir lu cette histoire cent fois. Les répliques, censées être dévastatrices d'humour noir, sont nulles : l'Anonyme a voulu faire dans le cynisme à la mode, il a raté le coche. C'est de la série Z en livre : rien de plus désagréable, à mon sens. Je ne qualifierais même pas ça de roman de gare. C'est trop nul pour recevoir cette distinction.
Qu'on se le dise, à l'arrivée de la grande éclipse *houuuuhouuuuu* et des vampires, j'ai jeté le bouquin par la fenêtre. Non pas parce que j'étais énervé, mais parce que je ne pouvais plus voir ce bouquin qui hantait ma table de nuit depuis plusieurs semaines (Oui, c'est très pénible à lire).
Je lui ai quand même mis 2/10, parce que c'est impressionnant que cet Anonyme ait réussi à publier chez un éditeur un livre si nul.