Caricaturale et cliché. Mais avec ce petit plus, dans les dialogues, les ambiances. Un je ne sais quoi qui donne envie de parler avec l’accent mexicain. En fumant des cigarillos. En buvant une tequila.
Et en tirant sur tout ce qui bouge.
Un hymne à la culture pop, comme si on choisissait des morceaux de toutes les œuvres culturels de ces 20 dernières années et qu’on les mixait dans un livre. En faisant ressortir le cynisme et l’hémoglobine. Le parallèle avec Tarentino est forcement facile. Moi je pense à "Planet terror".
Les avis sont donc assez tranchés (à la machette) sur ce roman.
J’avoue avoir été très étonnée par la tournure que prennent les choses dans la seconde partie du récit.
D’ailleurs je ne suis toujours pas sûre d’apprécier ce revirement, l’intrigue «pépère» pouvait en soi se suffire, vue comme l’histoire était déjà velue. L’apparition des nouveaux personnages en est encore plus surprenante. Mais est-ce que ce n’est pas trop ? À force de courir partout, on s’essouffle un peu dans ce roman. Comme les protagonistes ont tendance à mourir, on ne sait plus à qui s’attacher. Au fil des pages j’élaborais des hypothèses sur qui était le «héros». J’ai rapidement abandonné devant le taux de mortalité élevé, savourant d’avantages l’ambiance de la ville, sans me focaliser sur quelqu’un en particulier.
J’espère que la suite est aussi cool.