Le Mariage de Figaro est la suite du Barbier de Séville. Autant j’avais apprécié la première pièce, autant cette suite m’a semblé fade, limite insipide.
On retrouve les personnages, mais Figaro n’a plus rien de piquant, de spontané et de sympathique : il est là, c’est tout, ni plus ni moins. Rosine est méconnaissable, désagréable et ne sert à rien non plus. Pire que tout je pense, c’est le Comte, qui est également méconnaissable, mais qui est juste à l’opposé de l’image qu’on se faisait de lui dans la première pièce. Pfff, c’est... Étrange et décevant.
En ce qui concerne l’histoire, eh bien, tout est dans le titre, ou presque, parce qu’au final on a droit à une sorte de farce aussi grossière que peu crédible. La révélation de la pièce, ou plutôt les révélations, sont mal amenées et du coup semblent vraiment sortir de nulle part, et suite à cela, oh, miracle, tout change, merci deus ex machina.
Le Mariage de Figaro ne tient selon moi pas sa promesse, est à des kilomètres de la belle ambiance du premier volet, pas grand-chose ne m’a séduite et le texte a fini par me sembler long... J’ai l’impression que ce n’est pas si actuel que cela que de tirer sur la corde d’une « licence » qui marche. Ni à faire ni à défaire.