Livre qui s'adresse principalement aux professionnels ou acteurs du marché de l'art car Hervé Poulain, commissaire-priseur, ne raconte pas réellement les rouages de ce milieu mais des anecdotes personnelles qu'il a rencontré au cours de sa prestigieuse carrière. Pas toujours captivantes, et dans un style ampoulé mais bien écrit, ces anecdotes tournent principalement autour de sa passion pour l'automobile et de ses relations professionnelles mondaines. Vous êtes dans le Bottin Mondain ? Ce livre est certainement fait pour vous. Vous fréquentez la haute bourgeoisie parisienne, les clubs et salons privés rassemblant tout le gratin de la capitale ? Achetez-le immédiatement ! Trêve de cynisme. Hervé Poulain est un témoignage vivant de l'âge d'or du marché de l'art français qui, à son époque (1970 - 2000), régnait sans partage sur le monde. Aujourd'hui les temps ont bien changé, et les générations héritières, dont je fais partie, qui travaillent dans ce milieu sont loin, très loin d'avoir l'opportunité un jour de raconter leur vie professionnelle en 250 pages mais davantage sur un post-it. On lit cet ouvrage avec une certaine curiosité doublée d'une nostalgie diffuse car oui, comme le dit si bien Hervé, Drouot est en berne... Bref, qu'on l'apprécie ou pas, Maître Poulain est très certainement le plus grand et le plus célèbre commissaire-priseur français et ce n'est certainement pas dû au hasard. Il fut visionnaire sur certains aspects et resta toute sa carrière durant un grand entrepreneur.
Inspirant ! Mais pour les adeptes des enchères et de Drouot uniquement !

silaxe
6
Écrit par

Créée

le 21 nov. 2017

Critique lue 100 fois

silaxe

Écrit par

Critique lue 100 fois

Du même critique

Fondation - Le Cycle de Fondation, tome 1
silaxe
5

Il était une fois dans une lointaine galaxie...la déception.

Je vais probablement fâcher beaucoup d'entre vous mais personnellement je n'ai pris aucun plaisir à la lecture de ce premier tome du célèbre cycle d'Asimov. N'étant pas un lecteur adepte de...

le 19 juil. 2015

20 j'aime

7

Par-delà le bien et le mal
silaxe
8

On ne hait pas tant qu'on méprise. On ne hait que son égal ou son supérieur.

Il faudrait faire une exception pour Descartes, le père du rationalisme (et par conséquent le grand-père de la Révolution), qui ne reconnaissait d'autorité qu'à la seule raison : mais la raison...

le 3 févr. 2017

18 j'aime