Ce livre, écrit en 1931, parle de deux avancées scientifiques dans le futur. La première au début du livre, concerne le nucléaire que l’écrivain voit avant tout comme une nouvelle source de guerre. Il en développe les points forts mais surtout les risques liés à son industrialisation et aux problèmes de sécurité. On peut voir, pour nous qui connaissons le nucléaire, que Huxley n’avait pas tout faux (il a écrit le livre avant l’arrivée du nucléaire et de l’autre invention dont je parle plus loin) car effectivement le nucléaire cause des tensions. Puis par la suite il avance une théorie sur la conception in-vitro et explique à travers une visite faite par le directeur du centre dans lequel se passe les démarches scientifiques, comment cela fonctionne: système de classification en fonction de l’intelligence, des capacités, des goûts ...etc. Il explique aussi la différence qu’il y aura entre les hommes nés de conception in-vitro et ceux de conception naturelle. Ces derniers sont mis à l’écart des autres dans une sorte de parque appelé « territoire des Sauvages »et ils sont exclus du monde alors que les Alphas et Beta qui sont les plus intelligent sont vue comme des êtres suprême.
Cette histoire est bien menée malgré quelques endroits morts et lourds. Les personnages racontent les inventions de manière compréhensible et pas trop scientifique ce qui permet à tous de comprendre. Le roman et simple, posé et agréable à lire. Il arrive à susciter des émotions, ce que la plupart des gens recherche. Ce qu’il y a également de fou c’est que l’auteur a écrit le livre alors que rien de tout cela n’existait et qu’il a comme deviné tout ce qui allait arriver. C’est ce qui rend le livre encore plus intéressant. Son histoire est presque inquiétante car si tout venait à se réaliser tel qu’il le décrit, nous avons vraiment du souci à nous faire.
Je vous recommande vivement cette lecture ! Elle vous fera apprendre un tas de choses sans que vous ne vous en rendiez compte et sans que cela vous lasse. J’ai vraiment adoré sa lecture.
Requinindeniable (Arthur)