Le Meilleur des mondes par Am3ni
Comment tomber dans le piège du "classique" en 1 leçon…
Le livre m’étant littéralement mis entre les mains, j’ai enfin pu commencer Le meilleur des mondes. Grande réputation, souvent cité au même niveau que 1984, j’en attendais d’autant plus que j’emporterais 1984 sur une île déserte (cf Babelio).
Mais la rencontre a très mal commencé. Le début est trèèèès laborieux, plein de descriptions techniques, de personnages arides et peu (pas) intéressants. Mais bon. C’est un classique et puis je vais toujours jusqu’à la fin.
Heureusement, le Sauvage apparaît, personnage extérieur à cette société quelque peu spéciale, mais aussi fascinante que dérangeante. Petite note d’espoir, le personnage est intéressant, le point de vue neuf, bref il se passe quelque chose.
Et…. le soufflet retombe. Ça se remet à tourner en rond, les personnages autour du Sauvage redeviennent peu intéressants. Et j’arrive à la fin avec grand soulagement.
Vous l’aurez compris, je suis complètement passé à côté. Lu sur quelques pages, reposé pour plusieurs jours, repris pour quelques pages, reposé pour plusieurs jours,… L’immersion a été quasi-nulle.
La facette dystopie est très intéressante, aucun souci là-dessus. Comme tout livre du genre elle invite à la réflexion (sexualité, bonheur, drogue, stabilité sociale, tout y passe), a son originalité qui la distingue nettement d’un 1984. Là, chapeau. Mais sur tout le reste,… le scénario est décousu, les personnages j’en ai déjà parlé et le style m’a laissé de marbre. Le fond est riche mais la forme rebutante.
Ça ne peut pas fonctionner à chaque fois. D’autant plus dommage, que je voulais vraiment l’aimer celui-là.