Le Mexicain !
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le 22 mai 2022
Petite nouvelle de l'auteur du Vagabond des étoiles, d'une soixantaine de pages, divisée en deux parties : une toile de fond relatant le quotidien de la Junta (collectif d'exilés mexicains vivant en Californie, qui soutient la révolution zapatiste face à l'oppression du dictateur Porfirio Diaz). La deuxième partie étant consacrée au match de boxe du protagoniste.
Car cette nouvelle repose sur le héros Felipe Rivera ; personnage discret, traumatisé par les évènements répressifs qu'ont connu ses parents, farouches opposants à cette même dictature. Malgré ses apparences frêles, Rivera est une machine de guerre, se pointant épisodiquement dans les locaux de la Junta pour y proposer d'abord son aide, et ensuite des financements dont personne ne connaît l'origine.
La force de la nouvelle, comme beaucoup d'autres de London se situe dans son intemporalité. Malgré les indications temporelles des évènements qui ont dessinés ces soulèvements. D'abord vu comme un paria par ses pairs, Rivera constituera ensuite le véritable pilier de financement de cette révolution et aucun gringos ne lui fait de cadeaux dans l'univers de la boxe à cause de ses origines.
On retrouve l'amour de ce sport, que London avait écrit dans Pour cent dollars de plus (que je vous recommande chaudement), pas besoin d'aimer la boxe ou d'en comprendre les ficelles pour saisir tout le vrai combat qui est en jeu dans la construction de l'histoire.
Écrit en 1911, soit 5 ans avant que London ne meurt et un peu avant qu'il ne retourne sa veste (devenu propriétaire terrien grâce à la richesse de son oeuvre), Le Mexicain est profondément humaniste, contagieux en ce qui concerne la rage qui émane des populations exploitées, décimées, réduites en esclavage par les grandes institutions aidées par les gouvernement : Le Mexicain se lit sans difficulté, résonne de justesse et de colère, et ça fait un bien fou.
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Créée
le 10 nov. 2020
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