Werber et sa philosophie de comptoir.
"Le miroir de Cassandre" ou le premier livre de Werber que j'ai lu... et qui restera le dernier.
Bien que le début soit potable, l' "intrigue" se révèle mal ficelée et totalement abracadabrante, les personnages sont peu attachants et l'héroïne est aussi vide qu'une coquille st-Jacques. Ce livre respire l'ego sur-dimensionné de l'auteur qui ne cesse d'étaler sa "culture" sur absolument tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi), ce qui devient très vite agaçant. De plus, ses tentatives désespérés d'auto-pub au fil des pages sont pathétiques et fatigantes.
Au fur et à mesure de la lecture, on se rends peu à peu compte que l'auteur nous prends VRAIMENT pour des idiots finis. En effet selon lui, tous les hommes sont des crétins individualistes qui sont incapable de comprendre que ce monde va mal. Ensuite, Werber doit penser que notre vocabulaire s'étends à 50 mots vu ses maigres descriptions, si maigre que parfois elles se résument à "Il ressemblait à Morgan Freeman", ce qui est très vexant pour tous ceux pourvu d'imagination qui adorent façonner les protagonistes de l'histoire.
Son style d'écriture est médiocre, les actions sont répétitives, prévisibles et totalement illogique (ainsi des terroristes sortent de nulle part pour saccager Paris puis repartent ni vu, ni connu, mais tout le monde s'en moque....), ses réflexions sont celles que l'on se posent à 12 ans, comme : "Les hommes sont des gros méchants pas beaux !" et on est censé croire des hypothèse totalement absurdes comme : En faîtes les premiers hommes étaient deux extra-terrestres sortis d'un vaisseau appelé "papillon des étoiles" et ont transmis une grippe mutante aux dinosaures, causant leur disparition.
Bref, un seul conseil : Ne lisez pas ce livre, sauf si vous voulez rire un bon coup.