Je m'attendais à un récit fascinant et un style percutant. Mais une grande partie du livre m'a ennuyée et la lecture a été laborieuse : un style un poil lourdaud, des personnages un poil trop alambiqués, on est à la limite entre le vrai et le n'importe quoi, et cette limite je l'appelle le pas crédible.
Alors que la vie et le personnage de Jenny Fields sont amusants et révèlent certains maux du siècle dernier, la vie de Garp (le fils de Jenny) jusqu'à sa vie de famille est brouillonne et légèrement barbante.
Il aura fallu attendre le dernier tiers du livre, avec la vie de famille de Garp, ses peurs paternelles et ses angoisses maritales pour que le personnage me conquiert(?) complètement et que je dévore le bouquin.
Enfin, le point positif principal du bouquin est la nouvelle dans le roman. "la pension Grillparzer" (que j'ai toujours lue "Grillzpaper"...) et "le monde selon Benhensaver" (auto référence inutile, mais passons) sont respectivement un délice et une captivante horreur.