Au départ était une maison en pierre située à Reykjavík. Dans cette maison, de nombreuses familles s'y sont succédées et souvent les maîtresses de maison s'y sentaient mal comme oppressées sans jamais comprendre pourquoi. Mais un jour le mur du sous sol révèle un secret enfoui pendant des décennies, un corps est trouvé, brisant enfin le silence.
Dans ce quatrième opus on retrouve l'ex policier Konrad avec les mêmes questionnements quant à l'assassinat de son père. Il cherche à faire la lumière en enquêtant tant et si bien que même la police finit par braquer les projecteurs sur lui. Que cache-t-il ? Pourquoi a-t-il ne dit-il pas la vérité ?
Sur une double temporalité, ce dévoile d'autres affaires classées qui font froid dans le dos. Konrad tente éperdument de retracer les derniers moments de son père. Encore une fois il est question de de violences intrafamiliales, de crimes non élucidés mais aussi de pédopornographie, une intrigue policière complexe et choquante où se mêle le passé et le présent. Des chapitres courts et rythmés donnent la cadence d'un redoutable suspense, même si je n'aurai pas dit non à plus de montée en tension. Un peu trop de coïncidence pour que les pièces du puzzle s'imbriquent correctement. Ce qui a malheureusement généré une certaine baisse d'intérêt. La touche de voyance est toujours présente on peut aimer ou pas mais je trouve que cela apporte un plus au niveau de l'ambiance. Pas facile de s'attacher au personnage principal tant il apparaît antipathique, faux jeton et accessoirement alcoolique. En revanche j'ai complètement adhéré au cold case qui nous est proposé. Le thème des violences faites aux femmes ne datent pas d'hier, on en a ici, un exemple révoltant, en Islande dans les années soixante. Je ne sais pas s'il y aura un prochain opus, la fin reste ouverte et j'ai obtenu pour ma part suffisamment de réponses, peut-être est-il temps de créer un nouveau personnage ? Bonne lecture.
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