Cette femme abandonne tout, renie sa vie monotone, un mari qui l'ennuie, sa pudeur qu'elle finit par effeuiller malgré elle et avec frayeur, jusqu'à commettre l'irréparable, un crime, qui la condamne judiciairement, après s'être déjà murée dans le mutisme et le rejet du monde : elle a comme commandé sa peine de réclusion, par le malaise psychologique dont elle est atteinte et qu'elle a fini par accepter.
Viviane, son amie de lycée, qu'elle retrouve après une recherche volontaire, la dégoûte par sa vie affreusement normale, alors qu'elle avait incarné l'esprit rebelle de sa jeunesse. Viviane m'a un peu rappelé l'auteur.
Ce roman est rempli de certaines transcendances, et Claire, le personnage principale a des réminiscences de l'Etranger d'Albert Camus, en féminin en milieu urbain européen.
Pourtant, je n'ai pas toujours accroché, et mon attention a sauté, par le fait d'un nombre de scènes glauques un peu trop importantes à mon goût. Mais le style est agréable de simplicité.