Le Nom du vent est un roman de fantasy qui nous vient des États Unis et qui s'est vendu avec sa suite à plus de dix millions d'exemplaires, c'est un best-seller.
C'est aussi un récit initiatique très bateau, il faut dire que l'auteur n'a prit aucun risques, il s'est contenté de reproduire une recette qui est en vogue et qui marche bien depuis le succès qu'a connu Harry Potter: de l'heroic fantasy orientée Young Adult.
Bah oui, pourquoi essayé de créer des choses nouvelles quand on peut surfer sur la vague...
L’histoire nous parle de Kvothe, un jeune héro orphelin, surdoué, brillant et valeureux
La majeure partie du récit se déroule dans une école de magie où on y suit les préoccupations simplettes d'un teenager; en outre faire des petits boulots pour gagner de l'argent, suivre des cours de magie, rentrer en conflit avec un étudiant prétentieux et méchant mais dont le papa est riche et puissant (oui... la plupart des personnages sont très stéréotypés), courir après la plus belle fille des alentours du campus dans un flirt ambiguë, interminable et épouvantablement mièvre.
Rien d'original dans le monde de la fantasy ! Juste du commercial.
J'ai trouvé le fond vraiment banal, mais la forme quant à elle reste valable car le roman a le mérite d'avoir été bien écrit et très bien traduit, la structure du récit est accrocheuse et l'auteur a un sens de l’autodérision qui fait parfois sourire.
Bref, l'histoire est quelconque mais reste divertissante, le récit est bardé de clichés mais reste agréable à lire... En fait Le Nom du vent n'est pas un mauvais roman tout comme un Big Mac n'est pas un mauvais hamburger: ça se vend bien, c'est facile à manger, on est rarement déçu parce que ça a toujours le même goût, à force c'est juste mauvais pour la santé.