Déjà mentionné dans Le mystére de la chambre jaune, Le parfum de la dame en noir est au coeur de la seconde aventure de Joseph Rouletabille…
Lors du récit précédent, Rouletabille se questionnait, assez sur que Mme Stangerson était sa mére, qu’il n’avait pas revue depuis des années. Et au fond de lui, il sait que Larsan, alias Ballmeyer, est son pére…
Globalement, ce second roman reprend le principe du premier. Pas de chambre close, certes, mais on retrouve Rouletabille, appelé à la résolution d’une affaire qui implique de nouveau Mme Stangerson, ou encore Mr Darzac. En fait, il semblerait même que ce dernier en soit au coeur. Mais la queston se pose : est-ce que Darzac est vraiment Darzac ? Et c’est la santé mentale de Rouletabille qui commence alors à poser question. Au lecteur, mais aussi à lui même, qui commence à douter de ses déductions. Une façon intéressante d’aborder le genre mais qui aurait peut-être dû attendre un troisiéme tome. Et surtout, malgré tout cela, l’histoire et la conclusion rappelle beaucoup le livre précédent.
De fait, on peine à être réellement surpris, la structure et les mécaniques de réflexions restant les mêmes. Pas de quoi rejeter le livre cependant, qui reste globalement trés bon mais un peu de nouveauté n’aurait pas fait de mal…