Une quête orphique
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Lecture décevante. Moi qui m’attendais à un conte philosophique sur la vie moderne, offrant une profonde réflexion sur les rapports entre nature et culture, j’ai été surpris de constater que Le partage des eaux n’est qu’une longue description de la forêt vierge, parsemée d’une succession de péripéties fades qui ne mènent nulle part, et de quelques théories sur la musique qui ne m’ont pas intéressé.
J’aurai aimé une plus grande introspection de la part du narrateur et moins de discours descriptif, pour éviter la répétition et amener à la remise en question du lecteur.
On peut trouver quelques bons passages, à condition de bien chercher : « Je vais me soustraire au destin de Sisyphe que le monde d’où je viens m’a imposé ; fuir les professions creuses, la course de l’écureuil dans son tambour, le temps mesuré, les métiers obscurs. Les lundis cesseront d’être pour moi des lundi des Cendres ; il n’y aura même pas lieu de se rappeler que le lundi est lundi, et la pierre que je portais passera à celui qui voudra se charger de son poids inutile. ». Il faut aussi relever que la plupart du temps, les scènes érotiques sont excellentes.
Mon premier roman de l’année me laissera un souvenir d’ennui et de fadeur.
Créée
le 9 janv. 2022
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