Même si l'histoire est longue à démarrer, le lecteur prend son envol rapidement pour ne plus lâcher les 1200 pages que constituent ce roman. On s'aperçoit alors que la longue introduction met en place les enjeux, sert la narration, intensifie la compréhension du récit et développe l'empathie pour les protagonistes. Car si on prend plaisir à suivre le roman et qu'on ne peut plus le lâcher, c'est qu'on s'attache. On s'attache très fort. On en demande plus et on veut savoir. Pourquoi ? Comment? Et Justin Cronin est un conteur de génie, semant petit à petit les indices qui mène à cette fin du monde, à ce nouveau départ et cet éventuel espoir représenté par une fillette centenaire...
Ça rappelle le meilleur du King (Fléau en tête). On se jette sur le second volume en espérant que l'on attendra pas longtemps pour lire la fin (le troisième livre devrait sortir en 2014).
Gros coup de Coeur