L’Épopée d’un vieux pilote

Je ne lis jamais, ô combien jamais un livre plusieurs fois, parce que je vais tout simplement trouver cela redondant et que je n’y vois pas d’intérêt. Pourtant, ce livre fait exception, et même si je m’attends toujours aux mêmes mots, aux mêmes phrases et aux mêmes personnages, à la fin, je pleure toujours. Je suis touchée par ce style d’écriture, et sa mise en situation enfantine ; elle respire un je-ne-sais-quoi de tellement agréable. C’est un récit entre le conte et la leçon de vie, qui regorge de significations sans que l’on en vomisse. On saisit tout, dans l’instant et on demande à être replongée dedans, pour cette bouffée d’air frais qu’il amène. Pour résumé l’action qui s’y déroule, je ne trouve pas nécessaire de s’y prendre en plus de quelques lignes, car les meilleurs scénarios sont les plus simples à expliquer.

On tombe en même tant qu’un pilote au milieu du désert qui se retrouve avec sa machine en panne. Craignant d’y laisser la vie, il rencontre un jeune garçon blondinet sorti de nulle qui va commencer à lui raconter son incroyable aventure. Nous aurons au fil du récit l’occasion de revenir dans les situations présentes et de suivre le déroulement des réparations tout en replongeant dans les histoires du Petit Prince. Le personnage du pilote m’a tout de suite plu, parce qu’il est décrit dès le début comme un grand enfant. Par là, je veux dire qu’il est devenu un adulte, plus par obligation que par réelle envie et c’est le petit prince qui le fera renouer avec cette partie-là de lui. Les autres personnages qu’il rencontre (nous parlons ici du petit prince), sont la personnification d’une leçon de vie voir d’un stéréotype dans lequel on peu se reconnaître ou reconnaître quelqu’un que l’on connaît.

Comme j’aime ce livre, je ne suis pas très objective et je n’arbore qu’un sourire béat quand on m’en parle (tout en rétreignant assez violemment mon envie de m’entourer d’objets à l’effigie de cette histoire). Ma scène préférée est sûrement la scène des adieux, mais sans le déroulement de l’intrigue, prise toute seule. Je ne sais pas quoi pondre d’autre à part simplement vous conseiller d’y jeter un coup d’œil si ça vous tente et si non, je m’en fiche parce que mon avis ne changera pas. J’espère que ces quelques lignes vont pouvoir vous donner envie de l’ouvrir ou peut-être que vous allez vous demander pourquoi je rédige une critique si peu utile. La raison en est bien simple ; disons que j’écris ce que je veux lire et j’espère ne pas être seule dans ce cas-là.

À bon entendeur salut !
Loup.