Je me souviens vaguement de ce conte rattaché à mon enfance, racontant la rencontre entre un pilote et un petit prince dans le désert.
Au détour d'une série, qui lui faisait référence, je me suis dis qu'il pouvait être amusant de me replonger dans la lecture de celui-ci. Un conte visiblement destiné aux enfants mais qui cache bien son jeu, en s'adressant finalement à chacun d'entre nous avec une morale à retenir: "On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."
Le passage qui m'a le plus interpellé est celui où le petit prince prend conscience de la réelle importance de sa rose au milieu de millier d'autres, aussi ordinaires les unes que les autres et n'ayant pas encore été apprivoisées ni n'ayant apprivoisé personne. Un passage qui sous entend que l'on peut vouloir voler de fleur en fleur, parcourir le monde, multiplier les expériences et vouloir tout reprendre plus loin, seule cette rose vit en nous et nous anime indéfiniment car elle est à la seule à détenir cette saveur unique, entre ses qualités et ses défauts, qu'aucune autre ne peut avoir. Cette rose...
"Les étoiles sont belles, à cause d'une fleur que l'on ne voit pas..."