Pour une poignée de sable
Cette fois-ci, c'est la bonne. J'ai rouvert le premier tome de la Tour Sombre et en quelques lignes, ai été happée, envoûtée, frappée par l'atmosphère qui s'en dégageait.
Ce dépouillement dans le style, cette économie des mots, des explications, ces scènes lentes et grandioses dans le désert, ces personnages incroyables, massifs, qui portent tout le livre, l'intensité de la lumière, le claquement des balles tirées dans l'air sec chargé de poussière et de sang, le poids du destin qui pèse de toute sa masse aux pieds du Pistolero qui pourtant avance, plus vite et plus légèrement que quiconque. Les éclats de notre monde qui parfois font surface, les odeurs du feu dans la nuit, l'herbe qui grésille, le bois qui cède. Jake...
Cette introduction à la saga m'a mise en appétit de ces tableaux qui accélèrent le cœur. J'ai soif de ce western apocalyptique, magique, de cette quête insensée nimbée de mystères et enfin, mine de rien, j'aimerais bien y comprendre quelque chose à tout ça !