Camarades libraires de France et de polars (j’ai trouvé ça tout seul c’est rigolo nan ?) ! Si vous n’avez pas encore lu ce petit essai, voilà bien une chose à faire maintenant que tous les torches culs ont pondu les listes des prix et que vous pouvez faire un break et lire enfin des choses qui vous font envie !
(krrkrrkrr)
Bon d’accord faut que ton boulot te passionne et que t’aies en plus un intérêt particulier pour le polar.
Longtemps considéré comme de la subculture, ce genre a su gagner ses lettres de noblesses en France et on apprend un peu comment dans cet ouvrage.
Partant du postulat que sans Histoire pas d’polar, deux historiens (logique minou, logique !) se sont penchés sur la question du polar en France. On y explique que les auteurs des romans noirs ou policiers vont souvent puiser dans les grands évènements historiques tels que la Seconde Guerre Mondiale, La Guerre d’Espagne, Mai 68, La Guerre d’Algérie ou encore les années Mitterrand et dressent ainsi un portrait d’une France qui pourrit complètement.
C’est ainsi que Manchette, Pouy, Izzo, Leroy, Daenincx ou encore Jonquet se sont placés comme observateurs, comme témoins frustrés de révolutions manquées et de combats perdus. Les « méchants » de leurs intrigues sont souvent d’anciens criminels de guerre nazis, de tortionnaires, de militants d’extrême droite. Ces auteurs sont d'accord sur un point : la société est une machine à créer des bourreaux, des victimes, des martyrs, au détriment du prolétariat et au profit des têtes pensantes. Un peu d'justice sociale nom d'un cul, ça fait du bien de temps en temps, c'est pas vrai ?
Bon oké, mise à part la furieuse envie de boulotter tout ce qui peut se faire en polars français de la 2e moitié du XXe siècle (j’ai qu’une vie nom d’un petit sourcil qui ondule !), de pouvoir comparer avec des auteurs d’autres pays, eux aussi considérés comme critiques et très importants d’un point de vue historique et sociologique (Robin Cook, James Ellroy, Ross MacDonald,..).
D'ACCORD, BIEN SÛR, je peux comprendre qu’on voit pas trop l’intérêt de se pencher sur cet essai.
Moi je l’ai vu et c'est cool. Je sais que y’en a ici qui sont férus d’Histoire et PARCE QUE les essais historiques sont aussi souvent construits COMME des intrigues (hinhin je t’ai eu chaton), alors franchement faites vous plaisir, nan ? t'aimes pas ça te faire plaisir toi ? Ça regorge de très bonnes références. Et moi qui penche plutôt pour le bon roman noir à l’américaine, pour une fois je serai pas contre me becter un petit Simenon ou découvrir la série du Poulpe que j’ai pas encore lue (oui je sais, ça va j’ai pas ton âge encore tu m’esscuze ?).
À la r’voyure, c’était chouette.