Découverte d'Oscar Wilde avec Le Portrait de Dorian Gray et je m'en arrêterais certainement là. J'aime lire et ce depuis tout petit mais c'est vrai que la littérature dite classique est celle qui m'attire le moins. J'ai presque envie de m'excuser aux amateurs et adorateurs de Wilde mais cette lecture était loin d'être attrayante, amusante, intéressante ou bien d'autres termes positifs encore. Ce n'est pas pour mettre en colère certains que je flanque ce Portrait de Dorian Gray d'un 2 bien tassé.
Personnellement, j'ai trouvé ça extrêmement pédant et prétentieux. Tout est d'une lourdeur comme j'ai rarement pu lire autrefois dans un bouquin. Le portrait de Dorian Gray est celle d'un personnage, d'une beauté sans pareil mais possédant aussi une certaine pureté. Au contact d'un personnage de la haute société, Dorian va profondément changé. Et toutes ses mauvaises actions ainsi que les ravages du temps seront transposés sur le tableau et non sur sa propre personne après en avoir fait le voeu.
Mais l'image renvoyée par le tableau lui est insupportable. Si bien qu'il le cache. Je comprends évidement le rapport à l'art qui est expliqué ici par Wilde. Je vois bien aussi l'homosexualité latente, notamment du personnage de Basile, et qui doit être encore plus explicite dans la version non-censurée. En outre, ce portrait est au sens propre comme au sens figuré, je n'en disconviens pas, le livre possède une richesse de fonds.
Mais la forme... Et puis toutes ces références à l'art racontée par cet Harry est d'un ennui mortel. Je n'arrive pas à savoir et la traduction en est peut-être la cause si Wilde fait preuve de cynisme ou non vis-à-vis d'un tel personnage et des dandys en général.
Et l'écriture est vraiment très lourde avec des répétitions de mots voire de phrases qui n'apportent aucune fluidité à l'ensemble.
Le tout forme vraiment quelque chose de très prétentieux dans lequel je ne m'y retrouve absolument pas.