Ari Mackenzie, analyste aux Renseignements Généraux et spécialiste de l'étude des sectes, reçoit un message inquiétant de Paul Cazo, un ami de son père. Quand Il se rend au domicile de Paul, il le retrouve sauvagement assassiné. Dès lors, Ari n'aura de cesse de retrouver l'assassin.
J'avais entendu parler de ce roman comme étant un « Da Vinci Code à la française ». C'est vrai qu'on retrouve dans le Rasoir d'Ockham les mêmes ingrédients : une enquête policière sur des meurtres en série, mêlant sociétés secrètes et chasse au trésor sur une trame de fond historique et ésotérique. Les ressemblances sont grandes. Pourtant, j'ai largement préféré ce roman à celui de Dan Brown.
Henri Loevenbruck a su trouver le bon dosage entre enquête, action et digressions historiques. L'histoire est rythmée, alternant moments calmes et temps forts jusqu'au dénouement. Les chapitres, courts, s'enchainent rapidement et chaque révélation donne envie de tourner une page de plus.
Malgré ce rythme effréné, l'auteur n'oublie pas de développer ses personnages. Les passages mettant en relation Ari et son entourage renforcent l'empathie sans alourdir le récit. J'ai trouvé très touchantes les scènes avec Ari et son père.
J'aurais néanmoins quelques reproches à formuler. le côté casse-cou d'Ari frise parfois l'inconscience pour sa vie, mais également celle de son entourage. J'ai également ressenti une certaine frustration sur la fin, mais je compte sur les tomes suivants pour satisfaire ma curiosité.
Car les aventures d'Ari Mackenzie se poursuivent sur deux autres tomes : Les Cathédrales du vide et le Mystère Fulcanelli, que je compte bien lire prochainement.