Le titre et le sujet m’emballait depuis sa publication à la rentrée littéraire de 2011.
2 ans plus tard, je le trouve à la médiathèque et me décide à l’emprunter plutôt que d’acquérir la version poche. Ô que j’ai été inspirée ! Non parce que clairement ça m’aurait fait mal de payer le prix de deux pintes pour ce bouquin… (On a les éléments de comparaison qu’on peut).
Le pitch de départ est engageant, mais très rapidement je me suis demandée ce que je foutais là. Qui est ce narrateur ? Quid de la narration en forme de flashback avec un contexte contemporain absolument obscur et vide de sens ?
Au bout de 250 pages de description, même pas attrayante, de Los Angeles, et d’inaction, les quelques questions posées restent sans réponses, me laissant dans une perplexité totale quant aux éloges critiques lues sur ce livre.
Est-ce pour accentuer la vacuité du système people, dont la plupart d’entre nous a déjà bien conscience, que le récit est aussi plat et morne ?
J’avoue franchement ne pas avoir compris l’intérêt du livre, et je me demande même s’il y a un début, une fin, et une histoire en fait…
Je mets quand même un 3, parce qu’en soit, c’est pas mal écrit. Mais comme quoi, mettre les mots dans le bon ordre, ça suffit pas !