En avant! Ne craignez aucune obscurité! Debout! Debout cavaliers de Theoden! Les lances seront secou

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En avant! Ne craignez aucune obscurité! Debout! Debout cavaliers de Theoden! Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclats, une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève!
Au galop! Au galop! Courez à la ruine et à la fin du monde! A mort!

toujours autant de frissons ! ^^

3ème et dernier volet des aventures en terre du milieu.

  Même principe que le tome précédent, l’histoire se divise en deux,    d’une part nous retrouvons Gandalf, pippin, merry, etc. et    d’autres    Frodon et sam. Le livre s’ouvre directement avec Gandalf    et pippin    essayant de gagner le plus rapidement possible Minas    Tirith en proie    à une attaque dévastatrice. On retrouve    efficacement la plume de    Tolkien qui retranscrit superbement la    tension avant la bataille avec    notamment le passage des Têtes    décapitées qui fait froid dans le dos.
  Première constatation, l’échange entre Dénéthor et nos deux amis est    beaucoup plus intéressant par rapport au film et    l’écriture de    celui-ci est beaucoup mieux rendue. On comprend    mieux ses intentions,    son pessimisme à travers le fait qu’il    possède un palantir l’ayant    trompé depuis la mort de Boromir. Sa    mort dans la folie est également    mieux amenée.  Le personnage est    vraiment intéressant et    charismatique, il en impose plus par    rapport au film et les    différences dans le récit sont bienvenues    (même si dans le film    l’acteur et les passages restent très bons).
  J’ai pu constater aussi que les déroulements des batailles des champs    du Pelenor ou de la porte noire sont mieux foutus et mieux    détaillés    par rapport à celle du gouffre de Helm qui faisait    défaut dans le    deuxième volet. Le discours du roi théoden donne    autant de frisson    que dans la version ciné et la mort de celui-ci    nous touche    également. 
  Bref les combats à travers les différents protagonistes et armées    sont vraiment intenses et on aura du mal à lâcher les pages    ^^ petite    différence plaisante, Aragorn monte en puissance niveau    charisme et    l’évolution de ce dernier se fait plus marquante dans    le livre, sa    venue « miraculeuse » sur les champs de Pelenor avec    des troupes    humaines venues de loin est mieux amenée par rapport    au choix de    Jackson, d’apporter une armée de mort qui peut    s’expliquer par le fait    qu’ils en imposent plus sur grand écran    mais cela donne je trouve un    côté cheaté par rapport au livre. 
  Le récit monte en puissance à partir de là et la deuxième partie avec    frodon et sam dans le mordor est captivante. Le Mordor    est davantage    détaillé, on prend conscience de la difficulté    de traverser    celui-ci à travers son pays hostile. Gollum    toujours aussi    efficace à travers sa mesquinerie régalera le    lecteur même si sa    présence est trop peu présente. Ce qui est    mieux foutu du coup dans    le long métrage ^^ 
  La terre du milieu, son histoire, son Lore sont toujours aussi    riches et on sent que Tolkien maitrisait totalement sa création !      C’est toujours aussi remarquable de détails enrichissants et tout ça     donne vraiment envie de lire le Silmarilion pour ma part ^^ alors       oui, il persiste certaines longueurs notamment avec l’histoire       d’amour entre éowyn et Faramir mais dans l’ensemble le livre se       laisse lire beaucoup plus facilement que le premier. On pourra       peut-être buter sur le grand nombres de personnages qui a été       logiquement réduit sur grand écran.
  Petit bémol tout de même, Légolas et Gimli restent sous exploités à    travers la trilogie, même s’ils sont attachants, je    trouve que dans    le dernier volet un chapitre ou plus sont réservés    à chacun de nos    héros sauf eux deux. On a par exemple Pippin qui    prend une place    intéressante et pareil pour Merry qui étaient    assez effacés dans le    deuxième. Sam monte clairement en puissance    dans le récit et prend    même la vedette sur frodon. Un défaut    persiste tout de même, leur    amitié donne des allures Gay par    moment avec les nombreux passages «    tire larmes » ou baisé sur le    front ou autre passage ou ils se    prennent la main pour dormir    ensemble, peut-être que la nouvelle    traduction corrige cela mais    de nos jours le rendu prête parfois à    sourire.
  Gandalf quand à lui est toujours aussi bien écrit et on ne peut    qu’applaudir la représentation de Ian Mckellen dans le rôle    tellement    celui-ci aura donné ses traits au personnage à merveille    ! Autre hic,    je trouve que l’intensité sur la chute de Sauron à la    fin est très    bonne mais moins marquante voir prenante que dans    l’adaptation de    Jackson. Ce dernier aura vraiment magnifié les    meilleurs passages de    l’œuvre et une fois de plus je lui tire mon    chapeau sur le travail    accompli ! 
  Curieusement, le récit ne se termine pas avec la chute de Sauron mais    avec celle de Saroumane, ce petit passage    supplémentaire est vraiment    chouette est conclu cette aventure là    où elle avait commencé avec la    Comté. Nos 4 hobbits devenus des    bonhommes reprennent d’une main de    fer leur territoire des mains    d’un Saroumane toujours aussi cruel.    Problème, ce dernier meurt de    façon assez banale et donne un peu une    sensation de pétard    mouillé… c’est dommage car il y avait matière à    faire quelque    chose de bien plus fort et marquant surtout…

En conclusion, ce troisième et dernier tome est remarquable dans son intrigue, son univers et ses personnages. Tolkien met les bouchées doubles pour terminer sa quête et tout monte en puissance jusqu’au final. La séparation de la communauté et des amis de ceux-ci est touchante surtout le passage avec le départ de Frodon ^^. Les nombreuses explications sur les 4 âges de la terre du milieu en fin de chapitre sont les bienvenus et donne envie de se lancer dans le silmarilion. Tolkien à travers son écriture aura créé un univers extraordinaire et son statut de chef-d’œuvre n’est franchement pas volé. Intense, prenant et touchant ce retour du roi conclu de la plus belle des manières la quête de l’anneau unique.