« Ils n'avaient pas beaucoup de dépenses ni de besoins. L'océan, le fleuve, la forêt, la terre, semblaient inépuisables, comment aurait-elle pu prévoir qu'ils en viendraient à manquer ? Qu'un jour, ils cesseraient d'être des personnes satisfaites de la frugalité de leur existence pour devenir des pauvres. » (Page 56)
Un livre un peu mièvre très loin de la qualité d’un Celles qui attendent de Fatou Diome par exemple. Les histoires aux qualités inégales s’entrelacent, les thématiques se multiplient à l’infini au point de ne plus trop savoir où l’auteur veut nous emmener. Et si la partie se déroulant au Cameroun à propos de l’évolution d’une communauté de pêcheurs artisanaux face à l’industrialisation et la société de consommation est bien tournée et parlera à chacun, la partie se déroulant en France est faible, mal travaillée et lassera nombre de patientes lectrices, le lectorat ciblé assurément.
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