Ogre de Barbarie
Abel Tiffauges, une enfance dans un pensionnat triste, éclairé seulement par la présence de Nestor, le fils du concierge. Ce dernier, d'une physionomie hors du commun, obèse et très grand pour son...
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le 26 juil. 2011
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Ce livre cache une richesse impressionnante. Le lecteur se retrouve transporté entre les élucubrations sinistres et fulgurances d’Abel Tiffauges. La guerre et ses horreurs se voient transformées par le regard de notre protagoniste, sa nouvelle image nous est servie sur un plateau d’argent laissant libre court à l’interprétation des esprits ouverts.
Je ressens encore le souffle de ces paysages désolés de l’Est européen. La respiration saccadée du petit peuple et des victimes de ce roi sombre. C’est bien l’image de l’homme porte-enfants que nous livre Tournier, les références sont multiples entre le morceau de Schubert, et les sinistres soldats de la Waffen SS emportant de petit bambins blondinets vers leurs idéaux ravageurs ainsi que leur propre perte.
Ici vous pouvez spoiler !
Les chemins sinueux de la scène finale, et son marécage putride. Car c’est bien dans son étrange et intime fantasme que se perd Abel, emportant l’objet de ses désillusions vers des aulnes inconnus
"""
C’est avec une plume poignante et tout simplement brillante que l’académicien nous livre ce panel de l’horreur et du sordide d’un être passionné par la désolation.
Une œuvre passionnante à lire avec le cœur bien accroché !
Créée
le 8 avr. 2021
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