Malheureusement, parfois, une mauvaise lecture ne tient pas qu’à un mauvais livre… Ici, si l’histoire ne m’a pas plu, mon contexte de lecture n’a pas beaucoup aidé non plus… Puisque j’ai eu à lire ce GROS PAVÉ (plus de 600 pages svp) en peu de temps, et pour un cours de Fac que je n’aimais. Pas. Du tout. Oui, ça commençait mal.
Mais bon, je suis quand même une adulte intelligente, sage et mesurée (et modeste oui), alors je sais faire la différence entre un mauvais contexte de lecture et un mauvais livre… Et « Le Rouge et le Noir » n’est évidemment pas un mauvais livre, sinon il ne serait pas aussi apprécié, même presque 200 ans après sa sortie… Mais bordel, moi, je ne l’ai vraiment pas aimé !
Je l’ai trouvé extrêmement ennuyeux, et si quelques rares personnages ont trouvé grâce à mes impitoyables yeux (à savoir Mme de Rênal et Mathilde de la Mole #girlpower), Julien Sorel, le personnage principal, m’a plutôt extrêmement énervée. Moi qui pensait tomber sur un protagoniste cultivé, sensible, et différent des hommes de son temps… Au final Julien n’est qu’un arrogant ambitieux, prêt à tout pour gravir les échelons, (enfin surtout à coucher avec les femmes chez qui il travaille hein, faut pas trop lui demander non plus). Et puis bon, j’avoue que la petite bourgeoisie de 1830 n’est pas non plus le sujet qui me passionne le plus.
Vous pouvez donc comprendre que devoir lire cette (longue, très longue) histoire qui concerne un personnage à qui j’ai envie de mettre des baffes les trois quarts du temps sur un sujet qui me laisse de marbre, ce n’est pas ce qui a été le plus plaisant, et si ce livre était déjà une de mes pires lectures, le contexte dont je vous ai parlé au dessus ne l’a évidemment pas aidé non plus.
Bref, je suis quand même contente d’avoir lu « Le Rouge et le Noir » (ça me fait un classique de lu en plus), mais je ne pense pas m’y replonger un jour, ou alors pas avant plusieurs années. (Et qui sait, peut-être que je changerais d’avis ?)