Sévère, 5/10? En fait il a fallu que je lise La Chartreuse de Parme et Le Rouge et le Noir pour me rendre compte que je n'aimais pas Stendhal. Le style est splendide, l'histoire enivrante ; on rentre parfaitement dans la peau du personnage. Mais j'ai ressenti l'exact inverse de tous les autres lecteurs que je connais. Mme de Rênal, le véritable amour de Julien Sorel? Pas pour moi. Un premier amour naïf et pseudo-incestueux. Tandis que Mathilde incarne, à mon sens, l'amour calculé et déraisonnablement rationnel. Peu romantique, certes ; mais bien plus riche d'enseignements. Quand au retour de Mme de Rênal à la fin, il me rappelle l'extrême-onction ; sur son lit de mort, on tente de s'accrocher à des rêves et à ce qu'on juge, souvent à tort, comme les plus beaux passages de notre vie. Habituel, mais pathétique. Une autre forme de spiritualité basée une nouvelle fois sur la lâcheté.
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