J’avais tellement aimé Le Salaire de la Peur de Clouzot que j’ai eu envie de lire Le Salaire de la Peur de Georges Arnaud. La déception fut grande, je n’ai trouvé dans le livre aucun moment de tension ou de solidarité qui faisaient le sel du film.
L'action es trop confuse en raison d'une narration qui manque de limpidité, on ne comprend rien à ce qu’il se passe au début à Las Piedras et on est vite perdus avec les personnages et l’intrigue, qui devient difficile à suivre, et puis, c’est looooooong…
Pourtant, le sujet est passionnant : une étude psychologique et cognitive d’hommes confrontés à une mort imminente. Mais, sauf pour la fin où Gérard est tellement soulagé de sa charge mortelle qu’il conduit comme un zinzouin, la volonté d’opresser, d’effrayer, de terrifier, ne prend pas. Même l’ambiance « entre couilles », bien que plus plausible, n’a pas l’effet escompté.
Alors oui, sujet intéressant, exploration humaine captivante (êtes-vous prêt à risquer votre vie pour un salaire ?), mais histoire sans action ni réelle tension, c’est plutôt morne.
Peut-être que le film a placé mes attentes sur un sommet inatteignable et que ma déception a pris le dessus lorsque j’ai vu que le livre ne pouvait s’en approcher. Quoiqu’il en soit, le plaisir n’était pas au rendez-vous.