Une suite directe qui ne faiblit pas

Pas grand chose à ajouter par rapport à ce que j'ai pu dire du troisième opus du sang des sept rois : c'est toujours aussi sympa à lire, et les très nombreux personnages principaux poursuivent leurs tribulations dans l'environnement maritime et montagneux de leur continent. Actes de piraterie (pour la bonne cause), batailles féroces, magie de plus en plus puissante au fur et à mesure que leurs détenteurs découvrent l'étendue de leurs pouvoirs. Lothar et ses gardiens sont plus cruels que jamais mais commencent à s'apercevoir que leur route triomphale pourrait bien être semée d'embuches, que leurs divers opposants prennent un malin plaisir à semer sur leur passage. En réalité, ce découpage en sept tomes est assez artificiel (bien qu'il y ait sept rois, mais je crois plutôt qu'il s'agit d'une question de revenus pour l'éditeur, sans d'ailleurs que ce soit nécessairement du foutage de gueule de sa part, chaque volume étant d'une épaisseur tout à fait honorable), l'histoire reprenant exactement là où elle en était restée à la fin du tome précédent.

C'est d'une certaine façon très apparenté à Bordage (humanisme, lutte de bien contre le mal). Et en même très différent, car la narration est moins rythmée et moins directe, car bien plus descriptive de l'environnement naturel (ou non) de leur continent (influence de Tolkien, peut-être). Moins facile à lire aussi, du coup. Mais j'ai peut-être déjà dit ça dans ma chronique de l'un des tomes précédents. De l'inconvénient de faire une chronique par tome, au risque de se répéter... Mais bon, je m'égare, je n'ai pas que ça à faire, je dois attaquer le cinquième volume.