J'ai du mal à mettre de très bonnes notes à des livres qui me dépriment. Il est vrai que je savais ce qui m'attendait donc je ne peux pas vraiment me plaindre.
En réalité j'ai aimé une moitié du bouquin: celle qui concerne le récit de la vie de Marcel. Le meilleur personnage du roman est d'ailleurs sa femme (décrite comme stupide (candide?)) La scène de sa mort est pour moi le moment le plus touchant du roman.
Je n'ai trouvé que peu d'intérêt au récit de la vie de Matthieu et Libero, personnages profondément antipathiques, dont je ne me suis sentie proche qu'à un seul moment: celui où est décrit leur perception du monde universitaire.
Personnellement j'ai toujours pensé que le Pessimisme se prenait beaucoup trop au sérieux et c'est ce que confirme ce roman: aucun humour, que du désespoir frôlant même parfois avec une complaisance dans le malheur.
Heureusement, certaines phrases sont éblouissantes et donnent au Sermon sur la chute de Rome une qualité littéraire indéniable.