J'ai découvert Bernard Werber il y a plus de 15 ans avec sa trilogie culte des Fourmis que j'avais adoré tout de suite. Puis avec le temps, j'ai commencé à trouver son écriture trop "gentille" et je l'ai mis de côté au profit d'ouvrages plus "méchants".
Son dernier roman m'a donné envie de replonger dans son univers. "Le Sixième sommeil" évoque, on s'en doute, les mystères du sommeil et ses processus complexes. Bernard Werber étant un auteur poussant très loin ses réflexions et ses recherches lors de l'écriture de ses romans, j'ai pris celui ci non pas comme un "manuel du sommeil" mais comme un ouvrage pouvant amener à se poser des questions sur sa propre façon de dormir et d'appréhender son coucher.
Jacques Klein est le fils d'une grande scientifique spécialiste du sommeil. Depuis tout jeune, il a appris à comprendre, respecter et dompter son sommeil. En grandissant, il va tout naturellement s'intéresser de plus en plus à cette période de nos vies souvent négligée et, suite à des études de médecine, va lui aussi s'orienter vers des recherches sur le sujet. Mais en plein milieu d'une étude capitale, sa mère, Caroline, disparaît sans prévenir et le roman prend alors des allures de thrillers menant le lecteur à l'autre bout du monde sur les traces d'une tribu malaisienne nomade, les Senoïs.
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